Dynamobile a fait étape à Ploegsteert Partis de Lille le matin même, les cent cyclistes de la randonnée Dynamobile ont traversé l’entité de Comines-Warneton mercredi dernier. |
Il est 17 h 15 mercredi. Précédé par un policier à vélo, un fameux
peloton, composé d’une bonne centaine de cyclistes bien assis sur des
machines bien chargées et toutes différentes, descend la côte de La Hutte
et fait halte devant le Mémorial. Le « Dynamobile 2001 » avait, ce
jour-là, quitté Lille et était entré en Belgique par le poste frontière de
Warneton. Jean-Claude Walle, historien local, donna des explications
précises à propos de cet édifice. Ensuite, les participants se dirigèrent
vers la salle polyvalente du Bizet, le terme de leur cinquième étape, mais
aussi le lieu de l’hébergement.
« Dynamobile » a été imaginé en 1995 par plusieurs amoureux de la petite reine, adeptes du cyclotourisme. Pour l’édition 2001, plus de cent cyclistes de tous âges et de toutes origines venus seuls ou en famille ont participé à cette passionnante expérience. Leur objectif : convaincre que le vélo est un moyen de déplacement très pratique. Rapide, passe-partout, excellent pour la forme, le vélo ne pollue pas et mérite une vraie place dans les aménagements routiers. Du 21 au 29 juillet, « Dynamobile 2001 » aura traversé Bruxelles, Pont-à-Celles, Binche, Le Quesnoy, Douai, Lille, Comines, Courtrai, Oostrozebeke, Gand pour enfin revenir à son point d’origine par Boom et Malines. A chaque étape, les participant ont sollicité une rencontre avec les responsables politiques locaux afin d’exprimer leurs souhaits, voire leurs revendications, en matière d’aménagements routiers. Gilbert Deleu, le bourgmestre a, ce mercredi-là, bien enregistré le message de ses invités. D. M. |
La
Dynamobile est passée par ici ! Quand un peloton de plus de cent trente cyclistes fait escale à Douai, il ne passe pas inaperçu. Partie de Bruxelles, la Dynamobile est ainsi venue promouvoir le vélo en ville |
Chaud devant ! Lundi, en fin d’après-midi, les automobilistes faisaient
plutôt mauvais genre aux alentours de la mairie. En effet, vers 18 h, un «
essaim » compact de cylistes, plus de cent trente, parés de gilets et de
casquettes jaunes, envahirent subitement le centre-ville et prirent
d’assaut l’hôtel-de-ville de Douai. Une invasion bien sympathique, car ces
amoureux de la petite reine ne sont autres que les membres de la
Dynamobile, une association créée en Belgique et qui s’est mise en tête de
défendre la place du vélo en ville à travers toute l’Europe.
Depuis 1995, la Dynamobile propose à tous les défenseurs du vélo de se lancer dans une grande randonnée européenne. Démarrée le 21 juillet de Bruxelles, cette sortie qui s’étale sur neuf jours n’est pas une simple balade bucolique. C’est aussi un acte militant où les cyclistes prêchent la bonne parole à chacune de leurs étapes, longues chaque jour de 70 kilomètres. Leur objectif : convaincre que le vélo est un moyen de déplacement dont il faut tenir compte et démontrer la nécessité de lui laisser une place dans les zones urbaines en lui aménageant spécialement des espaces de circulation. Cette année, Douai est une ville-étape de cette randonnée européenne qui passe par la Wallonie, la France et la Flandres belge. Reçus en mairie par Jacques Vernier et par l’association Droit de vélo, ils sont venus soutenir les efforts déjà effectués dans ce sens à Douai, comme les pistes cyclables et les sas aux feux rouges. Cette joyeuse foule composée de Belges, de Français, de Hollandais, et même d’Italiens, âgés de 3 ans et demi à 72 ans et de toutes origines, a passé une nuit bien méritée au lycée Corot, avant de reprendre la route, hier matin, en direction de Lille. Christophe BENOIT |
Transports urbains |
L’association belge Dynamobile parcourt la région pour faire passer son
message La ville appartient aussi aux vélos |
CET impressionnant cortège défile sur les routes de la région
depuis deux jours. 135 cyclistes facilement repérables : casquettes jaunes
vissées sur la tête, porte-bagages surchargés et surtout de larges
sourires affichés par tous. Venus des quatre coins de Belgique ou de
France (certains viennent d’Orsay en région parisienne), ces courageux
rouleurs ont entamé leur périple à Bruxelles vendredi dernier et sont
partis pour neuf étapes dont trois font escale dans le Nord.
Après une halte au Quesnoy, Dynamobile, une association belge de cyclistes quotidiens (à ne pas confondre avec les cyclotouristes qui se déplacent uniquement pour le plaisir) qui emmène l’expédition, a posé hier ses valises à Douai, le temps d’une réception en mairie et d’une nuit réparatrice dans une salle de sports prêtée par la municipalité. Un message aux élus Point de chronomètre et encore moins de ligne d’arrivée, l’ambiance se veut décontractée, familiale mais militante. En effet, ces amoureux du vélo ne font pas le voyage pour rien. « Nous souhaitons démontrer que le vélo est un moyen de déplacement, fait remarquer très sérieusement Claude Henin, l’un des organisateurs, car le vélo est en désuétude, principalement dans nos cités. » Dans son message, Dynamobile montre du doigt l’importance prise par la voiture dans la vie quotidienne. L’association prône un retour à des moyens de transport plus propres pour améliorer la qualité de l’air, réduire les nuisances urbaines et tente de convaincre les édiles d’accorder une place plus grande aux deux-roues dans leurs communes. « Quand on voit que 50 % des trajets effectués en ville font moins de trois kilomètres, on peut tout de même les faire autrement qu’en voiture », explique Jacky Avenel, le président de Droit d’Vélo, l’association douaisienne venue accueillir ses homologues. Considérer davantage les cyclistes, cela passe par des aménagements urbains (augmenter les sites propres, faciliter le passage de la route au chemin de fer, tracer des bandes cyclables sur les boulevards...) et petit à petit, leurs revendications trouvent un écho. Est-ce grâce à de telles manifestations que les choses tendent à changer ? A Douai, par exemple, le plan de déplacement urbain (PDU) prévoit de développer les moyens d’accès aux piétons et aux cyclistes dans les années à venir. Guillaume COCHE Dynamobile arrive ce soir à Lille et sera reçu vers 17 h à la mairie. L’expédition repartira mercredi en Belgique, à Comines. |
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Voyage |
Les cent
trente cyclistes de Dynamobile ont fait une halte, hier, à l’hôtel de ville
A vélo, c’est bien plus écolo et rigolo |
Depuis le 21 juillet, les cent trente cyclistes de Dynamobile sillonnent
la Belgique et la France en famille ou entre amis. Partis de Douai hier
matin sous le soleil, ils ont rejoint vers 17 h l’hôtel de ville de Lille
dans un joyeux concert de sonnettes.
Depuis 1995, cette caravane, qui regroupe pendant neuf jours des cyclistes de tous âges et origines (Belgique, France, Italie, Pays-Bas...), rencontre les responsables locaux pour promouvoir le vélo. « Nous voulons attirer leur attention sur l’intérêt du vélo en leur démontrant que son usage ne se limite pas aux courtes distances. Il peut se pratiquer avec des enfants et des bagages sur de longs trajets. Nous souhaitons un espace public favorable au vélo comme mode de déplacement de tous les jours » explique Philippe Degand, président du Groupement de recherche et d’actions cyclistes (GRAEC) de Bruxelles. Ces randonneurs hauts en couleurs (casquettes jaune fluo et coups de soleil) ont visité l’hôtel de ville en compagnie de Philippe Tostain, conseiller délégué aux économies d’énergie. Ce dernier a évoqué la rupture du nouveau plan de déplacement urbain avec le tout automobile et les dernières avancées obtenues par l’Association du droit au Vélo (ADAV). Camille BOULONGNE Photo Jean-Luc PITEUX |
Feignies |
Les
membres du Dynamobile de passage Promouvoir le vélo |
Dimanche après-midi, les Finésiens ont vu passer des bonshommes sur leur
drôle machine à deux ou trois roues. Cent trente personnes avaient répondu
à l’invitation de Dynamobile pour un périple de neuf jours à vélo (« La
Voix » de mardi), afin de promouvoir ce moyen de locomotion dans une
utilisation autre que le sport ou la randonnée.
Lors de leur seconde journée, les cyclistes, qui étaient partis de Bruxelles la veille, ont donc fait une incursion dans l’Avesnois en venant de la route du Fort Leveau pour prendre la direction de La Longueville et du Quesnoy, à la grande surprise des habitants. Ces derniers n’ont pas hésité à sortir de chez eux et à offrir des bouteilles d’eau. |
Warneton (B) |
Avec «
Dynamobile 2001 » Tous à vélo ! |
Neuf jours en famille pour convaincre que le vélo est bon pour la santé,
que le vélo doit avoir une place dans la circulation, que le vélo est un
moyen simple pour se déplacer : tel est le projet du circuit annuel «
Dynamobile ». Grâce au service communal des sports, une étape est prévue à
Comines (B).
Ce n’est pas le Tour de France où la foule regarde passer les coureurs et la caravane. Ici, les spectateurs sont invités à accompagner paisiblement à vélo la bonne centaine de participants. Concrètement, les Cominois, Ploegsteertois et Warnetonnois sont invités à faire un petit bout de chemin avec les participants à l’épreuve, demain mercredi vers 16 h à Warneton (quai Verbroekhoven) pour aller vers leur logement au hall des sports du Bizet (où les autorités communales les recevront pour une petite réception). Le lendemain, vers 9 h, les cyclotouristes traverseront l’entité et se dirigeront vers Wervik. Pour plus d’informations, contacter Edouard Debelder au 00 32 56 55 73 78 (sur Internet : www.multimania.com/debelder). |
Petite reine |
Dans la
bonne humeur et une ambiance familiale mais avec de fermes revendications...
Cent trente militants du vélo sillonnent la ville |
Avec les beaux jours, les vélos reviennent naturellement dans le périmètre
de la Citadelle. Mais ce n’est pas tous les jours qu’on peut y voir un
peloton de cent trente cyclotouristes d’un coup. C’était pourtant le cas,
hier, puisque les défenseurs belges du vélo de l’association Dynamobile
s’y étaient donné rendez-vous pour pique-niquer.
Pour sa 9e édition, le voyage d’été de Dynamobile faisait ainsi étape à Lille. Dès leur arrivée, conformément à leurs habitudes, les militants belges du cyclo se sont adressés à une association locale de défense du vélo, l’Association pour le droit au vélo (ADAV). C’est donc Joël Delattre, de l’ADAV, qui prit la tête du peloton pour servir de guide aux cyclistes belges. Accueil glacial à Lille-Europe Après une nuit passée dans le Vieux-Lille et une halte sur la Grand-Place devant « La Voix », ces derniers se sont rendus en gare de Lille-Europe, où ils qualifièrent l’accueil de glacial. « Comme nous l’avons déjà fait l’an dernier, nous revendiquons le droit d’embarquer nos vélos avec nous dans les trains à grande vitesse comme le Thalys ou l’Eurostar », explique Denise Marevoet. « Dans ces trains, les voyageurs avec un fauteuil handicapé entrent, les grands chiens aussi, les poussettes et les bagages volumineux de même, tandis que nous restons sur le quai malgré nos vélos moins encombrants ! », s’insurgent d’autres cyclistes dans le peloton. Beaucoup plus sympa, le pique-nique à la Cidatelle, avant un départ en force vers Comines. J.-P. L. |
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Randonnée |
Cent dix
cyclotouristes ont fait étape au Quesnoy au cours d’un périple de neuf jours
Pied à terre pour les touristes à vélo |
Lundi matin, il tombait de sacrées trombes d’eau sur le Quercitain,
obligeant les cyclotouristes, belges pour la plupart, de retarder de
quelques heures leur départ. De la cour du centre Lowendal, ils ont pris
place sur leur selle, (ou dans les remorques pour les plus jeunes), sacs
de couchage sur les engins, en direction du Douaisis. Passer neuf jours en
famille et à vélo pour convaincre que le vélo est bon pour la santé, qu’il
mérite sa place dans les déplacements quotidiens, est l’objectif que se
sont fixés les organisateurs de Dynamobile. Cette association belge
organise depuis six ans des voyages conviviaux à vélo. Cette année, les
férus de cyclotourisme sont partis de Bruxelles vendredi soir pour un
périple de neuf jours à travers la région. Dimanche soir, les cent
cinquante cyclotouristes ont fait étape au Quesnoy. Les élus leur ont fait
goûté des rafraîchissements locaux. Après une bonne nuit et une visite de
la ville, ils ont repris la route. Ils termineront leur périple à
Bruxelles ce samedi après avoir parcouru 600 km. Cette édition a été
organisée en collaboration avec le groupe de recherche et d’action des
cyclistes quotidiens, dont le président, présent ces jours-ci au Quesnoy,
se rend chaque jour sur son lieu de travail au Quesnoy (20 km aller et
retour !).
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