Photos prises lors de mon dernier voyage au long cours, de Bruxelles
à Palerme, en 3 jours.
C'était en septembre 2014.
Il y aura aussi quelques photos prises sur place.
Itinéraire :
Premier jour Bruxelles-Bâle-Zurich
Deuxième jour Zurich-Milan-Rome
Troisième jour Rome-Naples-Palerme
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Départ de Bruxelles-Midi.
Trajet dans la brume jusque Ottignies. Dommage, on était détournés par
Louvain suite aux travaux RER sur la ligne 161...
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Ottignies. La brume se levant, j'ai pris place à la porte arrière de
ma voiture, qui était en queue, et j'ai fait tout le voyage jusque
Luxembourg debout sur la plateforme.
On voit bien ici qu'on arrive de Louvain et pas de Bruxelles.
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Bif. de Louvain La Neuve, on croise une AM Desiro. La plateforme pour
l'élargissement à quatre voies est prête...
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Mont-Saint-Guibert. Toutes les voies accessoires ont disparu.
Infrabel chasse impitoyablement toutes
les voies et appareils peu utilisés pour faire des économies sur les frais d'entretien. Le
résultat est qu'il ne reste quasi plus de solution alternative en
cas de situation perturbée...
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Gembloux, où on s'arrête puisque cet inter suit un sillon d'IC. On aurait quand même pu couvrir les deux escaliers de la passerelle de la
même manière. Le ralentissement à 80 km/h pour cause de voie instable
a enfin disparu, mais ça ne sert plus à rien, puisqu'il n'y a quasi plus
de trains qui ne marquent pas l'arrêt...
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Départ de Namur, la gare la plus hideuse de Wallonie : Le corps
du bâtiment qui ressemble à une friche industrielle, les quais dont
le carrelage, déjà explosé, est réparé d'importe comment, des
emplacements pour mobilier de quai qui n'ont jamais été utilisés, des
fuites partout quand il pleut, et la couverture des ouvertures
d'éclairage réalisée avec du plastique ondulé posé sur des chevrons
bruts de scierie... tout çà pour la gare de la capitale de Wallonie.
Mais bon, maintenant que Maxime Prévot semble être la personalité
wallone qui monte, ça va peut-être changer... Espérons.
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Et peu après, passage à contrevoie pour faire place à un train de
travaux. Ca bosse dur sur la 162, je passerai à contrevoie pas moins
de quatre fois sur le trajet Namur-Arlon, chaque fois pour des
chantiers.
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Gare de Jemelle.. Train P garé (nous sommes dimanche, voitures M5, un trajet bien trop long
pour ces véhicules au confort sommaire...
Quais des voies 4 à 7 rénovés.
Les autres quais ne servent plus qu'à garer des rames de train P, et comme on reporte tout doucement l'initiation de ces trains vers le sud, je ne donne pas cher du quais des voies 2 & 3... On risque un phénomène "à la Marloie" avec les voies les plus proche du bâtiment voyageur démontées et nivellées...
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Jemelle toujours, sortie sud.
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Ca se lève enfin un peu ! Sont-elles pas belles, nos ardennes ? On est
ici quelque part entre Jemelle et Libramont, sur la partie la plus
accidentée de la ligne. Ici encore l'environnement d'origine - traverses
bois et caténaire classique - mais ça roule bien.
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Un peu plus loin par contre, section entièrement reconstruite... et un
évitement qu'Infrabel a trouvé sage de conserver.
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Entrée de Libramont. Nous avons quitté les voies principales pour éviter
un train venant d'en face, car au-delà, c'est de nouveau service à voie
unique. A gauche, une automotrice du service Athus-Meuse.
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Vue de loin et à travers une vitre pas propre, une 62 reconstruite en
livrée Infrabel. Ces moteurs GM sont increvables.
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Sortie de Libramont à contrevoie, au fond le pont qui supportait la
défunte ligne 163 vers Bastogne.
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Train de travaux avec engin rail-route. Il peut vraiment remorquer ça ?
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Retour à voie normale, infrastructure modernisée. A droite, raccordement du Zoning "Ardennes Logistics" de Neufchateau / Molainfaing(à la fourche entre E411 et E25).
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Allez, dernier passage à contre-voie, et celui-ci sera bien nécessaire,
comme vous verrez !
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D'abord le train de travaux, plus conséquent et remorqué par une 77
cette fois...
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Et puis plus loin, y'a plus qu'une voie... Pas étonnant que la marge
de flexibilité pour aménager les horaires autour d'Arlon était très
étroite...
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Plus loin, la nouvelle voie est déjà posée; ça me donne aussi
l'occasion de vous montrer ce qui reste de la formation de Stockem,
c'est à dire pas grand-chose : la formation est totalement désaffectée, l'atelier de traction va être remplacé par une autre unité située plus près d'Arlon, au sud. A ce moment là le site devrait être totalement fermé... Effectivement, il ne reste presque rien de la formation: quelques voies
électrifiées utilisées en garage côté Arlon et une ou deux voies sans
caténaire côté Habay sur lesquelles se trouve une rame d'AM Milka pour
la découpe. Pour le reste, le bloc 93 est complètement désafecté, le 94 est encore
parfois utilisé pour l’envoi de trains en direction de Bruxelles à
partir des voies de garage électrifiées et le bloc 95 sert encore à la gestion du PN et de ce qui reste de la formation et vers l'atelier.
C'est tout !!!
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Le site de stockem devrait être ré-utilisé pour un park & ride de (tenez vous bien) 10.000 places avec nouvelle gare placée à mi-chemin entre les arrêts de Stockem et Viville qui seront, eux, supprimés. On suppose qu'une noria de trains CFL seront organisés entre Luxembourg et cette nouvelle gare pour transporter les navetteurs.
L'activité Cargo (enfin, ce qu'il en reste) et son dépôt ont été déplacée vers Athus...
Retour à voie normale à proximité de l'atelier de traction...
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Et entrée en gare d'Arlon sur la voie 5, seule voie de la gare
assez longue pour traiter notre rame.
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La suite du voyage vers Luxembourg se passera sans autre péripétie,
épinglons quand même le passage de la frontière...
Sur la ligne au GdL tous les signaux sont sur portiques avec appareils à
LED, d'une visibilité impeccable. Les balises ETCS sont en place mais je
ne sais pas si elles sont fonctionnelles. La suite sera la caténaire…
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Et l'entrée en gare de Luxembourg. Au fond, la Sybic qui va reprendre
notre train jusque Bâle se prépare déjà à venir contre la rame. Mais
avant cela, il y aura une voiture supplémentaire ajoutée pour un groupe,
voyage organisé par une agence spécialisée en voyages ferroviaires. Je
passerai une bonne partie du trajet à discuter avec l'organisateur...
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Voilà la voiture en question qui refoule sur la rame, poussée par une
machine de manoeuvres des CFL.
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Changement de sens et départ vers Bâle. Plus de fenêtre donnant sur
la voie, donc à partir d'ici beaucoup moins de photos. Ici un peu de
matériel voyageurs, non utilisé ce dimanche, garé à Luxembourg triage.
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Bettembourg, une belle brochette d'engins de traction en pause dominicale...
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Nous voilà maintenant sur la SNCF, où je n'ai pas beaucoup photographié.
A travers les vitres latérales, ce n'est jamais très sexy, et pour
rattrapper le retard, les arrêts ont été réduits au minimum. Notons
quand même quelques vieux bouts de tôle, comme cette BB jacquemin qui
n'en a surement plus pour très longtemps...
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Et pour changer des locomotives, voici le long museau d'une voiture
Corail à poste de conduite, construite, si je me souviens bien, sur la
base de voitures corail BD qui ne servaient plus. Belle reconversion...
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Ainsi que ce vieux diésel fourbu, qui ne connaitra probablement pas
la joie d'une reconstruction comme celle que nous apportons à nos
62, pourtant de 10 ans leurs ainées.
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Fini la France, déjà, nous entrons en Suisse, voici l'entrée de la
gare de Bâle, qui, malgré que c'est dimanche, est bien chargée !
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Un petit coup d'oeil sur la machine qui nous a amenée jusqu'ici, la
seule grande série au monde de machines à moteurs synchrones. Une
réussite après une mise au point difficile, mais déjà dépassée par
la technique asynchrone moins chère à l'entretien.
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Avant de quitter la gare, un coup d'oeil sur cette petite série de
voitures (10, à ma connaissance), admise au régime RIC mais qui n'est
jamais (je crois) venue en Belgique.
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On ne peut décemment pas arriver à Bâle sans aller jeter un coup d'oeil
aux trams. Malgré que c'est dimanche, ça défile, le spectacle est
fascinant. Quatre livrées différentes : ici,les rames jaune et rouge,
du BLT si je me souviens bien.
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Ici la livrée vert foncé des trams urbains. Il n'y a plus beaucoup de
réseaux qui exploitent des remorques !
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Trams urbains aussi je suppose, avec des tons de livrée plus doux.
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Encore un BLT, trop long pour être pris en entier...
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Et un dernier tram urbain, dans une version un peu différente.
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Retour en gare de Bâle, on a un peu de temps pour musarder avant la
correspondance...
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C'est sexy, mais moi je devrai me contenter de ceci. Au moins, ça je
connais. Chic, ma place est dans la première voiture, on va sentir les
crans du transfo passer, c'est un peu comme les passages de vitesse en
bagnole...
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Avant de partir, j'ai aussi vu ceci, qui, si je ne me trompe pas, est
une nouvelle rame pour le trafic interrégional.
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Arrivée à Zurich. On se plaint de nos chemins de fer belges, mais
laissez moi vous le dire : les trains en Suisse, c'est incroyablement
lent ! Un peu plus d'une heure pour faire 85 km sans arrêt sur une
ligne de plaine...
Et donc, deuxième hors sujet, avec cette fois des trams qui seront tous
blanc et bleu.
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Ici pas de remorque, mais de l'unité multiple à gogo...
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Un arrêt de six voies en pleine rue. On ne trouve pas ça partout !
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Et en plus des trams, ils ont aussi des trolleybus hors-normes
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Encore une UM. Notez au passage, le hideux bâtiment derrière le tram.
Y'a pas qu'a Bruxelles qu'on a laissé faire n'importe quoi en matière
d'urbanisme...
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Ah ben si, il y a quand même autre chose que du bleu et blanc.
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Et tout en gardant les mêmes couleurs, on dirait que la livrée
zurichoise se modernise quand même un peu.
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Regardez bien : quatre voies au milieu de cette rue, et quatre trams !
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Et avant de partir, un coup d'oeil à la toile d'araignée qui surplombe
ce carrefour !
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