On repart le lendemain, et commençons tout d'abord par quelques photos
prises en gare de Zurich avant le départ. Je n'aurai d'ailleurs rien
grand chose d'autre à vous montrer, car la photo à travers la fenêtre
des rames pendulaires suisses n'était pas très convaincante.
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L'intérieur du hall de gare de Zurich. Sombre et caverneux, pour ne pas
dire déprimant.
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On repart le lendemain, et commençons tout d'abord par quelques photos
prises en gare de Zurich avant le départ. Je n'aurai d'ailleurs rien
grand chose d'autre à vous montrer, car la photo à travers la fenêtre
des rames pendulaires suisses n'était pas très convaincante.
Deux générations différentes de matériel, mais je trouve que la RE4/4
n'a pas vraiment vieilli. Peut-être parce qu'elle est si bien entretenue ?
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Et ici un Railjet autrichien à destination de Budapest, train que
j'aurai le plaisir d'emprunter dans quelques semaines.
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La Ferrari du rail suisse... Certainement le design de loco moderne le
plus réussi de ces 20 dernières années.
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Encore un nouveau modèle d'automotrice à deux étages
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Et pour finir, une photo du tout premier matériel de type RER suisse.
Locomotive borgne (un concept qui a fait une sacrée carrière en Italie
par la suite) et rame à deux étages.
A noter qu'il n'y avait pas trop d'activité sur ces voies de la gare
de Zurich, normal car toute l'action se déroule en sous-sol maintenant.
Mais je n'y suis pas allé.
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Catapultons-nous maintenant à Milan pour la suite du voyage...
Quoi, même pas une photo du train avant de partir, me direz-vous ? Ben
non... Changement de voie en dernière minute, 3 semaines de bagages en
remorque, pas eu le temps ! Il faut dire que le pendulaire polycourant
prévu pour le trajet avait une fois de plus rendu l'âme, et que nous
avons donc voyagé dans une rame monocourant CFF avec changement à
Chiasso.
Et voilà ce avec quoi nous sommes arrivés à Milan :
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Voilà ces fameuses machines borgnes omniprésentes en Italie (plus de 700
exemplaires, une des séries les plus nombreuses en Europe)
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Rame à grande vitesse, sauce italienne (pâtes, tomate, basilic, les
couleurs sont bonnes). Même architecture que les ICE1 allemands, une
rame de voitures classiques avec une machine à chaque bout.
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Et ici une version plus récente, mais toujours basée sur la même
architecture
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Rame de banlieue d'une société ferroviaire locale concurrente des FS
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L'autre côté de la rame à grande vitesse - c'est le train que je
prendrai pour Rome
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Mais l'italie, ce n'est pas que le pays des Ferrari, c'est aussi celui
des fiat rouillées et des cycles à 3 roues... Cette "tartaruga",
machine des années 70 et déjà modernisée une fois (ce ne sont plus
les cabines d'origine) a vraiment piètre allure
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Heureusement qu'il y a la relève...
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Petit coup d'oeil à l'intérieur de la rame : au prix des chemins de
fer italiens, j'ai pu me payer la classe "business" sans problème
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Nous voilà arrivés à Rome, occasion de prendre encore quelques photos
en attendant qu'arrive le train qui amènera mon épouse de l'aéroport
Leonardo Da Vinci. A partir d'ici, nous ferons route ensemble.
Avantage : elle peut garder les bagages pendant que je prends les
photos...
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Rame à deux étages pour le service de Banlieue de Rome. A peu près
la même que ce qu'on a vu à Milan
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Ici aussi, il y a nettement plus vieux. Même époque de conception que
nos doubles, mais en nettement moins bon état :
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Mais heureusement, là aussi, la relève est là. Et avec ce train,
qui m'a rendu mon épouse, se termine ma deuxième journée de voyage
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Le lendemain matin, retour en gare de Roma Termini pour la première
étape de notre parcours : Rome-Naples.
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Arrivée à Naples, surprise sur la voie d'à côté
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Et autre surprise un peu plus loin :
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Et voilà notre train. Parti de Rome bien plus tôt que nous, et arrivé
ici par la ligne classique (c'était surement plus intéressant que la
ligne à grande vitesse mais il fallait se lever vraiment trop tôt),
il va rebrousser (la gare de Naples est en impasse) et changer de loco
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L'engin de traction que nous recevons est nettement moins sexy : une
BBB articulée, encore une architecture qu'on ne voit qu'en Italie
(si on oublie les prototypes de la série suisse RE6/6)
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Et enfin, du soleil !!!
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Machine déjà connue, mais regardez bien les voitures ; probablement
les premiers véhicules à plancher bas au monde. Ces voitures étaient
déjà dans le catalogue Lima quand j'étais gamin !!!
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Même machine que la nôtre. Il y a eu beaucoup de modèles de machines
articulées en Italie, mais je crois que celui-ci est le dernier qui subsiste
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Signaux italiens typiques, la même lampe peut donner plusieurs couleurs, comme en Amérique mais inconnu ailleurs en Europe
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Une Tartaruga (444) en meilleur état que celle qu'on a vue hier
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Villa San Giovanni, gare "continentale" du détroit de Messine
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Gare qui est aussi desservie par des rames à grande vitesse.
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Venons en au point fort du voyage, la traversée du détroit. Il n'y a plus que deux endroits en Europe où les trains prennent le bateau toute l'année - ici et au Faermanbelt.
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Notre train a été coupé en deux, la première partie est déjà à bord,
et on pousse maintenant tout doucement notre rame sur la rampe d'accès
au ferry.
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Désolé pour la qualité des images, la vitre n'était pas très propre.
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Nous voilà presque à bord. Quatre voies au total, deux seront utilisées,
et on n'embarque pas d'autres véhicules. Pas étonnant que des tentatives
de supprimer ces opérations de ferry-boat apparaissent régulièrement...
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Nous voilà à bord. Notez le personnel quelque peu pléthorique, il y en
a que je n'ai pas vu faire quoi que ce soit d'utile pendant toute la
traversée… Nous nous dirigeons vers la voie de droite, que nous allons parcourir
jusque tout au bout, car il faut attacher la rame pour prévenir tout mouvement intempestif
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Une fois la rame chargée, on peut se promener librement à bord, y
compris sur le pont des trains.
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On commence à fermer la porte. Le premier aiguillage - triple - se
trouve sur la rampe d'accès, le deuxième est à bord.
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Une fois embarquées, les voitures sont reliées au réseau électrique du
bord, ce qui permet de maintenir la climatisation en fonctionnement
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Par gros temps, chaines et cables permettent d'arrimer fermement les
voitures sur le pont. Inutile aujourd'hui, la mer est comme un miroir...
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Pendant ce temps, le bateau a quitté son poste d'amarrage...
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Et la porte se referme
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Et voilà, porte refermée, il ne se passera plus rien ici jusqu'à
l'accostage, il est temps d'aller sur le pont !
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Droit devant, la Sicile...
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Une traversée sans histoire, on sent à peine le bateau bouger
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Arrivée au poste d'amarrage sur l'ile, il faut lever la porte avant d'accoster.
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Mise en place de la rampe d'accès. Bien qu'il n'y ait quasi pas de
marée en mer Méditerranée, une rampe mobile est quand même nécessaire,
ne serait-ce que pour compenser l'enfoncement du bateau, qui varie avec
la charge.
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Voilà la rame d'accès quasi en place, il faut remonter dans le train
maintenant.
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La locomotive est trop lourde pour monter à bord, et on préfère qu'elle
ne passe pas sur les appareils de voie de la rampe. C'est pourquoi une
rame intermédiaire, constituée ici de vieilles voitures déclassées,
est utilisée pour extraire la rame hors du bateau.
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Et nous voilà en gare de Messine. Le train est constitué de deux rames,
celle-ci va à Syracuse.
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Et voilà la machine qui nous emmènera à Palerme.
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?
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Sur l'ile aussi il y a du trafic banlieue...
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Quelque part en route, photo prise au vol, fenêtre sale, désolé pour la
qualité... Qui aurait pu dire que nos 60 se seraient retrouvées si loin
dans le sud ?
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Et c'est l'arrivée à Palerme, je profite des dernières lueurs du jour
pour prendre quelques photos en gare.
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Automotrice assurant le service horaire vers l'aéroport
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Première génération de voitures réversibles, contemporaines de nos M2
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Et je termine avec une photo de notre train, dont on a déjà détaché
la machine.
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