Nuit « normale », pas de tempête pour me tenir éveiller, juste mon cerveau hyperactif qui, même quand il est épuisé, arrive à me faire passer une heure trente d’insomnies…. En sachant que je n’ai qu’une quinzaine de kilomlètres de bonne voie verte à parcourir, je suis malgré tout en route a 8h15 du matin. Et c’est vrai qu’elle est belle la VV surtout quand c’est dans le sens descendant du canal, Chalon sur Sâone j’arrive. Et il ne pleut pas. Est-ce normal docteur ? J’arrive à la gare et effectivement je vois des avis « c’est par ici la location ». Assez étonnamment c’est aux guichets SNCF qu’il faut aller, je sens venir le lézard.. Et oui, en fait il s’agit de prendre une voiture de location en combiné avec un ticket de train…Merci à cet employé qui a bien cherché à m’aider.
Me voilà donc en route pour une agence Hertz dans la ville quelque part. Il y a un tout nouveau piétonnier, je cherche un plan de ville complet pour vérifier l’adresse qui n’est peut etre pas top – je n’ai pas pu employer les téléphones car ils n’acceptent pas de monnaie.. et ainsi vérifier ou se trouve l’agence. D’un coup la pluie refait son apparition… Hop le Kway fait son grand retour… Je remonte sur le trike, je fait genre 100m quand…..Ploploploplop fait le pneu avant droit, CREVE ! Il ne manquait plus que cela, en pleine flotte.. On dirait que tout se ligue contre moi !Je profite des sacs pour pousser le JLP sur 2 roues et essaye de ne pas abimer plus le pneu et me trouve un coin au sec pour changer la chambre à air. Cela ne se passe pas trop mal, mais je ne fait pas dans le détail : nouvelle chambre, et vieille dans le pneu qui a l’air d’avoir bien mal vécu les dernières descentes, mais c’est vrai que c’est le plus vieux pneu du vélo avec ses probables 7000km. En réparant, je vois une camionnette estampillée Europcar dans une ruelle, mon sang ne fait qu’un tour, je vais demander si on peut m’expliquer ou se trouve l’agence, tant qu’a faire. Et vélo réparé je me rends vers celle là, ouf en fait c’est à pas un kilomètre de là, et il y a une voiture qui peut servir,…
Une grosse demi heure plus tard, me voilà à faire les courses – je vais quand même rester presque 10 jours sur place – et à moi l’autoroute. Il pleut à verse, des trombes d’eau, mas ce coup ci, il y a la musique, l’air co et JE SUIS AU SEC… Lol ! Il faudra que je roule près de 200km avant que la pluie cesse, et que je voie un bout de rayon de soleil. Sur le final du trajet je prends celui que j’aurai fait avec le JLP, histoire de voir à quoi cela ressemble. Et bien j’avais bien choisi. La « grosse » départementale est parsemée de pistes cyclables et de ronds points aménagés pour les vélos, et les derniers kilomètres sont un charme de montée en lacets bien bucoliques. Bon mes jambes auraient du les avaler, mais le nombre de kilomètres affichant Bédoin diminuant… Comme je suis là 2 jours plus tot, on m’a trouvé un petit coin en attendant que ma place soit libre mercredi, donc je ne déballe que le strict minimum. La mission de demain : redescendre la voiture à 20 kilomètres du camping, et revenir avec le jlp et juste le minimum, le matos pouvant rester ici…
Voilà, je le vois, il est derrière moi, au dessus de moi, et son sommet est noir de nuages… Les cigales chantent dans les champs…Attends voir que cette guibolle.. (Ceci dit, elle ne va pas trop mal demain je ne pousse pas trop fort pour revenir de Carpentras et dans 3 jours, …)
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