Tu parles ! Après une nuit encore faite d’une insomnie, me voilà parti avec la voiture et le JLP en mode « minimum » (une chambre à air, 3 litres d’eau, le gps, la carte papier …) pour Carpentras. Comme c’est en voiture je suis les panneaux, hahahah. Arrivé en ville, je profite du passage à la pompe à essence pour demander mon chemin vers l’agence, et cela s’annonce très fort : le préposé voit très bien l’endroit mais pour lui l’agence n’existe plus. Je fini par trouver l’endroit et effectivement nada, des prunes. Tant qu’à faire fort, le commissariat de police est juste a côté, je vais leur demander un coup de main,… Et cela se confirme, le policier qui forme le numéro de téléphone de l’agence (demandé gentiment, il n’y a plus de cabines téléphoniques à monnaie) il me dit que le numéro n’est pas attribué. Bon là, plus d’autres possibilité, je contacte la centrale de location et on fini par m’envoyer rendre la voiture un peu plus, à savoir a 45 kilomètres du camping, à Orange ! « C’est facile à trouver, c’est à l’hotel Ibis »..
Recarte, reroute, repanneaux et une demi heure plus tard j’arrive près d’Orange dans un zoning, et ooooohhh un Décathlon, stop ! Je vais profiter de la fin des soldes pour acheter des piquets pour la tente !!! (et bon 2 ou 3 autres trucs au passage). Et oooohhh… il y a un Ibis juste derrière, mais… ca me semble pas le bon. Effectivement, le réceptionniste m’explique le chemin et bientôt la voiture est rendue et le JLP et moi partons faire un tour dans Orange, aussi pour se trouver un endroit pour mettre les bonnes sandales, la bonne batterie dans le GPS, bref se préparer à la route.
Il est midi 15 quand je roule et oh chouette, le final sera celui que nous aurions du faire en arrivant…demain !! Ce qui fait que le JLP verra arriver la montagne, cette montagne, devant ses roues, et la petite section de lacets près de Caromb fut bien amusante à descendre… Mais du coup, ce n’est pas une petite journée, c’est quand même 40 kilomètres dont les premiers très roulants se passent à plus de 17 de moyenne, mais la fin sera plus .. pénible. Au passage, je trouve une route évitant la traversée de Bédoin : cela m’évite une montée et une descente « pour rien». Me revoilà donc au camping, avec une journée ensoleillée derrière moi. Mais ici tout le monde ne parle que cela la météo : demain, c’est la pluie toute la journée, on s’apprête à passer la journée dans les tentes. Mauvaise surprise au réveil – non le soleil n’a pas remplacé la pluie – la crevaison de Chalon sur Saone est …relà !! Une fuite lente de la mort qui tue… Et l’après-midi, en réparant, la pompe refuse de donner de l’air, j’utilise alors avec un demi succès pour la première fois ces cartouches de gaz achetée dans le kit rustine. Je peux rouler mais le pneu n’a pas la pression que j’aime il faudra descendre à Bédoin voir après de quoi le gonfler et de quoi avoir pour regonfler au cas ou…. J’ai essuyé les 2 côtés du pneu et de la roue, il y a avait bien un petit morceau de verre mais il n’avait pas l’air d’avoir percé le pneu, qui plus est depuis Chalon j’avais mis carrément une vieille chambre à air dedans, mystère. En tout cas, pas de rayons cassé comme l’an dernier.
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