Je me prends une de ces drasches.. Mais bon revenons à la nuit. Ponctuée par une heure d’insomnie, et oui, et par des averses bruyantes sur la toile, au réveil heureusement je peut emballer sans trop me faire mouiller. Il est 8h50 quand je décolle, en kway bien sur, et a peine sorti du village paf un crachin comme en plein mois d’octobre, ni plus ni moins. En plus sur une grosse Dxx, pas le choix.. Puis vint Moïse et le déluge, en 15 kilomètres je suis complètement noyé de a à z, même le siège du JLP s’est transformé en baignoire… Les cartes, n’y pensez même pas, heureusement que le gps va.. Puis à nouveau le ciel se calme, et la température remonte, je sèche une petite première fois avant d’attaquer les pentes du jour, et quelques descentes. Pas trop de soucis d’itinéraire, faut juste jongler avec les routes puisque une fois sorti des villages et certain de mon coup je désactive celles là pour économiser la batterie. Bon une fois 50m en trop puis une fois 20m, on va pas se plaindre, et voilà que j’arrive près des coteaux à bulles.. de Champagne. Donc ca grimpe, et comme la tradition a été respectée voici et oui quelques photos .
OR donc ben oui, il ya du soleil, c’est pour cela que vous avez la photo J Et il m’a fallu près de 40 minutes pour monter ce truc, donc en bas c’était 11 heures et maintenant l’heure de midi, et surtout l’heure du sêchage. Tiens faudra que je perfectionne la méthode : j’ai là un tee shirt qui sèche très vite, mais mon manches longues lui, macache, il va falloir du vrai soleil pour qu’il soit sec…. Bon ben on repart, et j’ai bien fait de suivre mon idée et de continuer tout droit et pas d’aller à droite, c’était le doute du jour sur la carte, et il était mérité. J’ai évité une montée en cailloux boueux de 1 km pour échanger une route en asphalte avec juste un 200m hyper technique, si sisi. Au sommet de la colline, le chemin traverse un petit bois. Et là, la roche de la montagne affleure. Ca donne un passage tout en dévers sur la roche dure, en pente descendante de 15 ou 20%. J’étais quasi couché en travers du trike pour le tenir sur ses roues tout en freinant à mort, cooooooooollllllllllllllllllllllllllllllllll. (note : il est 19h18, la 34eme averse arrive, je laisse l’essuie dehors au point ou il en est,…Comment va se comporter mon petit montage du jour ?) Donc, c’est reparti avec un peu de chaleur et de soleil, et comme hier au moment ou je vais retirer le pantalon,… Bref, ca roule, lentement (juste de 15.1 pour aujourd’hui, la journée la plus courte avec 74km), et oh bonheur, l’ego que j’avais finalement sorti prends le soleil par portion, même des fois que j’ai l’impression d’être ébloui tellement il y a peu de nuages…. Tiens un raccourci non planifié, ca sert de retenir les noms des villages a traverser… Plus tard, après Les Riceys, deux modif de trajets. La prems, pas prévue, est le grand classique : tracé pour quitter la dxx, je tombe sur une mauvaise route alors que la dxx est pas si horrible que cela. Donc retour à la dxx… Et à nouveau, cela me permet d’éviter du gros dénivelé sur des routes moins roulantes. La 2eme, un truc imaginé derrière la carte pour éviter une boucle et prendre la D16 pour faire le tour du bois dans l’autre sens me permettra d’éviter une nième grosse flotte en partie. Puis comme c’est le jour des records, et que je ne m’arrête pas en chemin, arrivée au camping a 16h30 environ ! Mais la tente ne sera vraiment « habitable » - on attrape vite des manies en camping – que près de 1h30 plus tard à cause de… la pluie bien sur. Camping a peu près désert dans un désert campagnard, le camping du lac est (ouille la grosse flotte qui tombe d’un coup) géré par un hollandais qui a du se perdre par ici un jour… Il a l’air soit désespéré par la météo soit… Bref, la vue du trice lui fait du bien et du coup j’ai le courant gratuit, mais bon vu ce qui tombe faudra que j’aille à l’intérieur – il y a une salle télé – oups je reviens faut que je ferme un peu là – de nouveau 5 degrés de moins) car tirer la rallonge par un temps pareil, bouf..
Un gros truc, les arbres. J’ai eu un mal de fou à choisir ou mettre la tente. Les arbres c’est bien quand il fait chaud pour donner de l’ombre, mais avec cette flotte, des heures après le passage des nuages il pleut encore sous l’arbre, alors… Autre truc j’ai l’habitude de mettre un plastique sous la tente pour épargner la remontée d’humidité. Mais là, le plastique est loin d’etre sec, comme moi, et donc ce sera sans, on verra, normalement les tentes doivent pouvoir faire avec, mais ???? Déjà que quand les toiles se touchent l’humidité passe, et que je ne suis de nouveau pas arrivé à la mettre tout à fait comme je veux, j’espère que demain matin je ne serais pas trempé. En tout cas, le haut résiste bien, maintenant c’est notre quoi, 5eme voyage ensemble, cette Dongara 2 places vit bien, et cela malgré une réparation des tubes pas tout à fait top…
Un petit récapitulatif
Toutes les homepage des sections de Ferrosteph