Je vais vous raconter cela car tant qu’a faire un émile à un copain qui s’étonnait de mes déboires gpsiesques et cartographiques, ben autant que tout le monde en profite !!
Cette année, c’est la destination que j’ai du imaginer. Une fois trouvée, j’ai simplement demandé à Gogeule Maps un itinéraire piéton de chez moi à la-bas. Ce calcul m’a donné le chemin le plus court, mais passant par des endroits pas forcément cyclophiles, que ce soit des grands routes comme des chemins de terre. Commence donc, à l’aide du site internet gpsies.com dont je suis devenu un utilisateur régulier depuis plusieurs mois, le re-travail de ce trajet piéton, pour en éliminer les « gros » trucs impossibles à faire a vélo. En utilisant les différentes vues cartes, satellites, etc je peux me faire une idée de ce qui n’a pas l’air d’aller et obtenir une sorte de version 2 du trajet. Au passage les noms des endroits traversés commencent à remplir ma mémoire, ce qui va être utile juste après.
En effet, je commence a consulter internet pour localiser des campings le long de ce trajet 2 pour voir ce qui devrait y etre adapté, et en parallèle le découpage en « jours » de plus ou moins 80 kilomètres se fait. A un certain moment de la compilation et de la modification de ces infos, j’obtiens les xx jours de voyage avec chaque fois un camping de départ et un camping d’arrivée. Et autant que faire se peut je note au passage les campings « proches » puisque chaque année il y en a un qui me fait faux bon… De recherche en peaufinage du trajet, il y a un moment ou tout semble « fini ».
A ce moment là, j’exporte les itinéraires au format GPX vers mes pcs à la maison, et un gros travail m’attend. En effet, pour avancer a vélo avec les bonnes informations cartographiques, le gps ca aide bien, mais je suis aussi certain qu’il ne sait pas tout, et qu’il peut tomber en panne (voir mon voyage de 2007 par exemple). Et transporter les cartes au 1/10000 pour 1000 kilomètres de trajet ca le fait pas. Je vais donc jouer du copier collé sur les fonds de cartes sur internet pour créer mes cartes avec le niveau d’échelle que j’ai envie de voir et je sauve le tout. Au passage je peut avoir les infos kilométriques imprimées dessus, si je n’oublie pas de cocher la case adhoc (j’ai un peu trop oublié cette année, grrr). Après cela, j’imprime le tout.
Et me voilà donc en possession d’un jeu de pages A4, en gros 10 par jour (avec parfois un peu plus par exemple à cause de la traversée d’une ville comme Lyon) que je classe bien soigneusement par jour/ordre dans la farde du voyage, qui au final contiendra aussi toutes les infos de réservations, adresses,….Et sera soigneusement emballée et rangée à l’abri des aléas du trajet. Comme je ne suis à l’abri de rien et que ces cartes sont a une échelle très fine, j’emporte des cartes plus « classiques » soigneusement choisies mais au 150 millième des automobilistes, qui me donneront une autre vue des régions traversées au cas ou, et comme on la vu cette année, elles ont bien servi, (euh excepté celle que j’ai oublié à la maison et qui couvrait Chalon sur Sâone…).
Ensuite, tout se passe sur le terrain ! Et oui, comme les cartes papiers, les cartes informatisées ne sont pas forcément à jour, le pgs pareil (et lui je sais que plus jamais je ne pourrai avoir de mise à jour vu son grand âge), ou alors le terrain n’est pas celui escompté malgré les vues satellites, la lecture de différents fonds de carte,…. Et donc au jour le jour et aussi un peu à l’instinct, j’adapte mon trajet quand je sens que cela ne va pas aller, qu’il y a vraiment une déviation impassable à vélo et oui malgré tout le boulot de préparation je suis amené à ne pas suivre le trajet initial…
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