Quelques petites explications pour commencer : le voyage a duré 6 jours,
le séjour sur place 20. C'était en mai 2015. Je me trimballais donc avec un mois de bagages,
un sac à roulettes de 20kg et un autre pour la semaine sur le dos. Ca
limite un peu la liberté de déplacement. Les photos ont été faites
pendant le voyage, sur les quais, par les fenêtres du train quand
c'était possible, au travers des vitres quand il n'y avait pas moyen de
faire autrement. Ne vous attendez donc pas à de la qualité super
artistique, de toute façon, c'est pas mon truc.
Allez, en voiture...
Premier jour, le voyage commence mal. D'abord, je crève sur le trajet
vers la gare ; ensuite, le guichet intérieur de Bruxelles midi est
incapable de me vendre le billet à demi-tarif vers Sterpenich frontière
dont j'ai besoin en complément de mon billet inter-rail : je voyagerai
donc sans billet valable, après avoir toutefois signalé la chose à
l'accompagnateur. Celui-ci ne sera pas capable d'émettre le billet
requis non plus, et me fera donc un billet Bruxelles-Arlon, réduction
50% famille nombreuse... Que se serait-il passé si je m'étais retrouvé
en face d'un Ticket Control Team ? Et pour cloturer le tout, il faisait
dégueulasse, pluie ou brouillard pendant tout le trajet. Comme j'avais
déjà fait le même l'année passée, je ne me sentais pas l'esprit très
photographieur.
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Ah oui, pour commencer, le trajet de ce premier jour :
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Seule timide éclaircie de la journée, Luxembourg.
On approche de la gare, je n'avais jamais remarqué que ce pont était
joli :
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Dans le sas 3 kV, une HLE 13 toute pimpante - c'est assez rare que pour
être signalé :
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Tandis que dans le sas 25 kV, la machine SNCF qui va reprendre mon train
se prépare déjà à venir contre...
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En gare, la nouvelle forme de vie ferroviaire qui, l'année prochaine,
supplantera nos EC Bruxelles-Bale
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La SYBIC SNCF vient contre la rame. Livrée "en voyage" impeccable, on
ne devrait plus la voir bien longtemps.
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Et en même temps, la 13 vient vient se mettre contre sa rame aussi, ce
qui m'offrira ce joli parallèle...
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Le train de Bruxelles s'en ira le premier. Pour moi, il est temps
de rentrer en voiture, car on va bientôt partir aussi.
Voilà, ce seront les seules photos de la journée : à Bâle, pas le
temps car la correspondance n'était que de 15 minutes ; et arrivé à
Zurich, il faisait déjà noir. Et ne parlons pas de faire des photos
par la fenêtre, il a plu comme vache qui pisse pendant toute la journée.
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Deuxième jour. Je me rends à la gare sous une pluie battante. Mais le
temps que je fasse quelques emplettes en gare, ça se lève un peu, et
je vais donc me poster en bout de verrière pour voir ce qui passe.
Voici le trajet de ce jour. Un seul train, 12 heures de voyage.
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Et c'est parti pour un petit carroussel de matériel suisse...
Nouvelle automotrice pour trains régionaux
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La vieille garde est toujours là et bien active. Seront-elles remplacées
par de nouvelles machines, ou par des automotrices ?
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Voiture panoramique. Ceux qui n'ont jamais voyagé là-dedans doivent
absolument essayer d'y aller un jour. Je sais, c'est de la première
classe, mais quand on aime, on ne compte pas..
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Rame pendulaire, probablement les meilleures jamais construites.
Dommage qu'on ne puisse plus les reproduire, et qu'elle ne soient pas
multi-courant. Quel train ça aurait fait pour des IC Bruxelles-Suisse !
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Sous la verrière, le classique des classiques, indémodable même après
40 ans.
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Et les rames réversibles qui peuvent aller avec. Je crois que ce type
n'existe plus qu'en nombre très réduit maintenant.
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Première génération de matériel banlieue deux niveaux suisse. Locomitive
borgne, qui en Suisse n'aura pas de descendence. En Italie par contre
il y en a plus de 700.
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Et voilà mon RailJet qui se pointe.
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Voilà le côté traction. Nous utiliserons intensivement le caractère
réversible de la rame : un accouplement et un découplement en cours
de route, et deux changements de sens...
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Vue rapprochée de la machine...
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Et de la voiture dans laquelle je passerai la journée.
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Mon compartiment... Le parcours est affiché sur une carte qui nous
montrera l'évolution du voyage, comme en avion.
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Il ne pleut plus - mais ça reste quand même vachement bouché !
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A Buchs, juste avant la frontière avec le Lichtenstein, une autre rame
nous attend. On accouple, et on rebrousse.
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Une vue plus ouverte de mon compartiment. Il faut un billet de première,
plus un supplément de 15 Euros, quel que soit le trajet. Le confort est
royal.
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Par contre, sur la ligne de l'Arlberg, ça n'avance pas très vite.
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Petite sortie sur le quai, attente d'un croisement dans une petite
gare perdue dans les montagnes tyroliennes.
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Temps de passer à table... C'est le personnel de la voiture restaurant
qui vient distribuer les cartes, prendre la commande, et servir les
menus à la place. Pas de la haute gastronomie, mais prix très abordable,
à peine plus cher que la cantine de mon boulot.
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Comme le montre la carte, après Innsbruck, nous fairons une petite
incursion en Allemagne. Un petit sprint pour y arriver : on peu se le
permettre, les montagnes sont finies...
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La porte d'accès au compartiment Business, sur la première plateforme.
Il occupe une demi-voiture. Derrière moi, toilette, et poste de
conduite.
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Salzbourg, nouvelle gare, ouverte il y a quelques années
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Vienne ouest. Ici on rebrousse et on abandonne une des rames.
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Nouvelle gare centrale de Vienne, ouverte tout récemment. Il commence
à faire sombre pour photographier.
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C'est l'heure de souper.
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Passage de la frontière hongroise, et ça se sent à la qualité de la
voie. Par contre, le nombre d'entreprises ferroviaires privées augmente
fortement.
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Budapest, terminus. Fatigué, mais l'hôtel est en face. Belle gare, mais
un peu bordélique à l'intérieur.
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