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La gare (ce qu'il en reste, plutôt) frontière de Samakh, sur le
chemin de fer du Hedjaz. Nous sommes dans la vallée du Jourdain,
juste au sud du lac de Tibériade (là où Jesus aurait marché sur
l'eau). Cette gare était la gare "la plus bas du monde", à une
altitude de 220 m sous le niveau de la mer.
Le truc noir au fond sur la photo, ce sont les maçonneries de
soubassement d'un chateau d'eau. La cuve elle-même était en métal et a
évidemment été récupérée...
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Le bâtiment voyageurs, récupéré pour en faire le bureau d'une entreprise
privée...
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Le Jourdain. Je suis sur que vous pensiez que c'était plus grand que ça.
La ligne passait sur l'espèce de sentier qu'on distingue à gauche.
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La recherche de vestiges ferroviaires n'est pas de tout repos dans la
région. Ici, j'ai fait demi-tour.
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Défense d'aller plus loin, domaine militaire... mais de l'autre côté
de cette barrière, il y a un pont sur le Jourdain où la ligne du Hedjaz
passait autrefois. On distingue encore bien les voies, entre les
barbelés.
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Vallée du Yarmouk, aujourd'hui no-man's land frontalier entre Israël et
la Jordanie. Interdit de photographier... Ce cliché et le suivant seront
quand même un peu le summum de mon voyage. C'est un des deux ponts de
la ligne du Hedjaz que la Haganah a fait sauter lors de la "Night of the
bridges".
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Et voici l'autre qui, s'il a l'air en meilleur état, a quand même été
rendu inutilisable...
Cette ligne était truffée d'ouvrages d'art. Après son abandon côté
Israélien, la ligne a continué a être utilisée sporadiquement côté
syrien, notamment pour des voyages d'amateurs, avec traction vapeur
par les machines datant de l'origine de la ligne. Etant donné le côté
spectaculaire de la ligne et de son environnement, ces voyages devaient
être absolument fantastiques. Ca a duré jusque dans les années 70.
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Quelques photos de la reconstruction de la
ligne du Hedjaz.
Sur la future assiette de la ligne, construction d'un ouvrage routier
pour éliminer un passage à niveau.
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Assiette prévue pour la double voie, mais dans un premier temps, une
seule voie sera posée.
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Voilà le point extrème où la voie est arrivée en ce mois de mai 2015,
environ aux 2/3 du parcours total.
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Pour une bonne partie du trajet, la ligne longe une route nationale,
dans le fond d'une vallée très peu marquée. La construction ne pose
pas de problèmes logistiques compliqués, mais se pose la question de la
traversée des routes affluentes.
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Traversée provisoire, ici aussi il y a un ouvrage d'art.
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Ici par contre, ce sera un PN.
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Construction du boulevard de desserte et de la nouvelle gare
(provisoirement) terminus de Beit She'an, située, comme toutes les gares
israéliennes récentes, en dehors de l'agglomération. Il ne sera pas
question de venir à la gare à Pied. Le petit bâtiment en pierre à gauche
est un vestige de la gare d'origine.
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Vue de la nouvelle gare, de loin car pas possible de s'approcher plus.
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Le Chemin de fer de Jaffa à Jerusalem a été amputé, au cours de son
histoire, de ses deux extrémités : la portion de ligne de Tel Aviv à
Jaffa a disparu dans l'entre-deux guerres, et la section finale dans
Jerusalem a disparu lors de la reconstruction de la ligne dans les
années 1990.
Les deux gares ont toutefois été préservées, et sont devenues
aujourd'hui des lieux à la mode, où l'on se retrouve pour prendre un
verre, manger un morceau (très bon parfois, ce qui est dur à trouver par
là) ou faire du shopping dans des magasins "trendy".
Voici Jérusalem
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Et ici ce qui fut autrefois l'extrémité de la ligne.
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Et voici Jaffa
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Si je suis bien renseigné (j'espère) cette voiture est une ancienne
voiture brittanique, amenée sur le front pour servir de voiture
ambulance, reconvertie ensuite comme voiture voyageurs, et finalement
déclassée dans les années 50...
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