Venons en maintenant au but du voyage. Je ne suis bien entendu pas allé
là bas rien que pour les trains, mais j'ai quand même essayé de couvrir
l'essentiel.
La carte donne une vue du réseau actuel (bleu = desserte voyageurs,
vert = fret uniquement, rouge = projets, gris = lignes abandonnées)
et aussi un peu de l'historique, mais ça, on verra plus tard.
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Mon premier contact... Gare de l'aéroport, train pour Tel Aviv et
Haifa. Locomotive Vossloh Euro 3200 (avec moteur EMD), 24 exemplaires.
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Vue des voitures, avec déjà une autre caractéristique importante de ce
pays : l'omniprésence des militaires. Tous les jeunes font 3 ans de
service, de 18 à 21 ans. Ceux qui sont rencontrés dans les gares ne sont
généralement pas en service, mais en déplacement entre la caserne et
la maison...
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Les chemins de fer israéliens utilisent la réversibilité de manière
intensive.
10 rames de 11 voitures, Siemens Viaggio. La voiture à poste de conduite
contient un générateur pour l'alimentation électrique de la rame.
Il n'y a qu'une seule classe.
Les gares IR sont "fermées". Le billet contient une piste magnétique
qui ouvre l'accès aux quais, et aussi la sortie.
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Train à destination de Jérusalem, gare de Tel Aviv Ha Hagana. La partie
couverte des quais est un peu glauque.
Photo pas très belle, mais pas eu le temps de faire mieux. Le suivant
était une heure plus tard, je n'avais pas envie de le rater...
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Arrivée en gare de Jérusalem. Un peu plus de temps pour photographier
ici. Le train était bondé, pas pu faire de photos en route. Mais si
vous regardez la carte, vous devinerez que le trajet est assez
spectaculaire, surtout sur la fin : il faut s'élever d'environ 700
mètres...
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La gare de Jerusalem est située assez loin du centre - mais ça va
changer d'ici quelques années. Béton, béton partout - et des grilles
là où il n'y a pas de béton. Pas très accueillant.
Les autorails : ABB Scandia, 50 exemplaires, plus tous en service.
Livrés de 1990 à 1996. Les 9 derniers sont achetés d'occasion aux DSB.
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Les chemins de fer israéliens, bien que non connectés au réseau
international, emploient les mêmes marquages que chez nous, mais
pas la numérotation UIC.
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Gare de Dimona, dans le sud. Impossible de rentrer dans la gare si on
n'a pas de ticket. Les gares sont de véritables places fortes, cloturées
comme pour résister à un siège. Les clôtures, c'est un peu obsessionnel,
là-bas...
Les véhicules ferroviaires que l'on voit dans le fond sont apparamment
des autorails triples retirés du service. Il y a ici des ateliers
d'entretien assez importants.
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Sur la route, je me fais dépasser par une rame double étage.
La ligne est installée sur la berme centrale de l'autoroute...
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Voici la gare de Haïfa est, d'où partait
le chemin de fer du Hedjaz. Les bâtiments sont toujours en service.
Entre les deux bâtiments, il y a un monument commémoratif.
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que voici
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Gravé sur le monument, un texte en arable (rappelez-vous, ce fut
construit sous l'empire ottoman !) donc je vous laisse lire la
traduction. Sachez aussi qu'on a sacrifié quelques moutons lors de
l'inauguration...
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Haïfa, rame Siemens à destination de Mo'odin via Tel Aviv et
l'aéroport. J'ai déclenché un poil trop tard...
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Haïfa toujours. Ces longues rames Siemens sont assez impressionantes.
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Haïfa, encore une Euro 3200. Il y a aussi des Euro 4000, même caisse
mais moteurs plus puissant. Seul le numéro permet de faire la
différence...
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Une Euro 3200 ou 4000 et une voiture réversible de rame Bombardier. Il
y a 277 voitures en service et 72 en commande, livrées en continu depuis
2001.
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Deux Prima encadrant deux machines anciennes.
L'une (si je reconnais bien d'après la photo, semble être la T44, un
exemplaire unique, l'autre un modèle EMD, d'une série de 6, actuellement
hors service mais en cours de reconstruction. Ca expliquerait que ces
machines ont l'air remorquées...
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Encore une Prima, cette fois en tête d'une rame à deux étages
Bombardier. La signalisation est d'inspiration germanique.
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Et encore une Euro 3200.
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Gare de banlieue dans la région de Haïfa. Nous sommes jour de Shabbat
(samedi), ce qui signifie que tout est fermé et qu'il n'y a aucune
circulation ferroviaire. Tout s'arrète du vendredi au samedi soir.
La vue est prise d'un passage à niveau.
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Et de l'autre côté ça donne ça. L'espace entre voies est assez
généreux.
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Fin des vacances, nous embarquons à Haïfa dans un train pour Tel Aviv,
où nous passerons deux jours pour visiter Jaffa avant de reprendre
l'avion pour la Belgique.
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Une série de photos prises de la gare centrale de Tel Aviv. La plupart
des photos est prise en regardant vers le sud, il y a quatre directions
possibles : Ber'sheeba, Sderot, Mo'odin, et Jerusalem. Le trafic est
assez intensif, j'ai fait ces photos en moins d'un quart d'heure.
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Dernière étape, retour à l'aéroport.
En attendant mon train, photo d'un autorail en provenance de Jerusalem.
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Notre train pour l'aéroport (les rames à deux étages ne viennent pas
sur cette ligne, du moins pas encore).
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Et arrivée à la gare de l'aéroport, dont nous sommes partis il y a 3
semaines.
A suivre : le trafic marchandises, l'histoire, le musée, les billets...
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Photo outrageusement agrandie d'un train de marchandises sur une ligne
réservée au trafic fret, desservant des industries extractives. C'était
loin et je n'avais pas mon télé...
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Port de Haïfa, le soir. Shabbat, donc pas d'activité...
Le port est bien relié au rail et assure pas mal de trafic, entr'autres
de céréales.
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La concurrence : il y a pas mal d'industries qui ne sont pas reliées,
car le rail ne va pas partout. Donc il y a beaucoup de gros camions.
Et quand je dis gros, c'est gros : voyez sur la photo, 4 essieux sur
le camion, 3 sur la remorque, si ils sont chargés à 7t5 comme chez nous,
ça fait un attelage de plus de 50 tonnes.
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Le tram de Jérusalem. Une seule ligne, 13 km, 23 stations. Très
contesté politiquement car il dessert des colonies de peuplement
israéliennes dans Jérusalem Est. Mais sur le terrain, tout le monde
s'en sert... Matériel Alsthom Citadis.
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Matériel équipé de... vitrage pare-balles !
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L'exploitation en unités multiples est systématique.
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Vue du conducteur. Ca semble assez ergonomique...
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Cette construction bizzare est le pilier de soutien d'un pont haubanné
qui a été construi pour faire franchir par le tram un carrefour toujours
très encombré.
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C'est une oeuvre, vous l'aurez deviné, de Santiago Calatrava.
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Décoré par une immense étoile de David (on est à Jerusalem ouest, ici)
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Equilibre atteint uniquement une fois la construction terminée...
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Voilà ce que ça donne la nuit...
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Autres transports...
A Haïfa, il y a un réseau de 3 lignes de "bus à haut niveau de service".
Circule quasi intégralement en site propre, avec quais d'embarquement
comme pour un tram. J'ai essayé, c'est pas mal.
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Toujours à Haïfa, il y a aussi un "cable car", comme ils appellent ça,
qui relie le mont Carmel au bas de la ville.
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Et je ne résiste pas à vous mettre une photo du gigantesque et
impressionnant téléphérique qui monte à la forteresse de Massada
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